En bref
Ce groupe de travail cherche à examiner les conséquences esthétiques, ontologiques, économiques et juridiques du passage de la musique en régime numérique et notamment dans le cyberespace. Il s’agit également d’élargir cette enquête à la question de l’intermédialité (le processus d’hybridation, de convergence ou d’interaction entre médias distincts à l’intérieur de la même œuvre ou du même artéfact), et notamment au rapport entre les pratiques musicales et les technologies sonores et visuelles à l’ère du web (de l’opéra au vidéoclip). Trois perspectives d’approfondissement sont mises en exergue :
- une enquête sur les processus de production ;
- une enquête sur la manière d’être des entités musicales et audiovisuelles ;
- une enquête sur les façons dont nous en faisons l’expérience.
Les principales problématiques abordées sont celles de
- l’identité des œuvres musicales multimédia et leur propriété intellectuelle ;
- l’identification générique (nature et évolution des genres et des styles à l’ère du web) ;
- la question des auditeurs et des spectateurs à l’ère du web : les pratiques de partage, appréciation et réception en ligne ;
- les nouvelles conduites d'écoute (perception, émotion et imagination) ;
- l’interactivité et les systèmes de recommandation algorithmique ;
- la diffusion digitales des œuvres : des plateformes audiovisuelles aux médias sociaux ;
- l’enquête de la dimension intermédiale : son histoire, son évolution, ses techniques et ses contextes, notamment en rapport avec les pratiques musicales ;
- la méta-datation des archives sonores et visuelles on-line.
Ce groupe de travail sur la thématique « Musique et intermédialité dans le cyberespace : questions esthétiques, ontologiques, économiques et juridiques » ambitionne de répondre ainsi à un aspect d'un champ de recherche plus large qu'est « L'art dans l'espace virtuel »