rattachement à l'ITI CREAA depuis 2021
unité de recherche d'affiliation : aucune
ancien laboratoire de rattachement : LabEx GREAM (Groupe de recherches expérimentales sur l'acte musical), Université de Strasbourg, de 2017 à 2020 (membre chercheur associé)
contact : gerard.geay@labexgream.com
Après ses études au Conservatoire de Paris de 1960 à 1971, Gérard Geay a mené parallèlement une carrière de compositeur, d’enseignant dans divers conservatoires, universités ainsi que dans les IFEDEM et les CEFEDEM, et de producteur à l’ORTF devenue ensuite Radio-France (de 1974 à 1987) sur France-Musique et le Programme musical de France-Culture, qui n’existe plus aujourd’hui. De 1970 à 1974, il a fait partie, aux côtés entre autres de Jean-Claude Pennetier, de Lise Arséguet et de la danseuse Elsa Wolliastion, de l’équipe d’animateurs de la Maison des Arts et de la Culture de Créteil en préfiguration, dirigée par Jean Negroni, qui montèrent des créations de théâtre musical du compositeur grec Georges Couroupos, avec la participation des enfants des écoles et des lycéens de Créteil. En 1972, il a été boursier de l’Association des amis de Lili Boulanger. Il a obtenu, en 1973, le prix du disque au Japon pour l’enregistrement de son œuvre Puzzle par la virtuose Keiko Abe qui en est la commanditaire. Ses œuvres ont été surtout interprétées par l’Ensemble 2e2m, que ce soit sous la direction de Paul Méfano, son directeur musical, ou de Boris de Vinogradow. Ce dernier lui a commandé une pièce pour dix percussionnistes, dont sept amateurs, pour la Maison de la Culture de Rennes. Plus tard, il a aussi instrumenté les Chansons de Bilitis et les Trois poèmes de Stéphane Mallarmé de Claude Debussy pour la classe de harpe de Fabrice Pierre. En 1982, il a été nommé inspecteur principal de la musique au ministère de la culture, fonctions qu’il a exercées jusqu’en 1984 dans les régions Alsace et Lorraine. En 1987, il a créé le département de musique ancienne du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, département qu’il a dirigé pendant cinq ans et dans lequel il a enseigné jusqu’à son départ à la retraite. En 1998, il a été nommé doyen du Centre de Musique Ancienne de Genève, fonctions qu’il a exercées jusqu’à son recrutement sur concours, en l’an 2000, comme chercheur au Centre de Musique Baroque de Versailles (UMR 2162 du CNRS), poste dont il a démissionné en juillet 2009. En 2005, il a été recruté sur concours au poste de professeur d’écriture à mi-temps au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, classe qu’il a partagée avec Loïc Mallié jusqu’à son départ à la retraite.
Après son propre départ à la retraite en juillet 2011, Gérard Geay a été conseiller, respectivement, jusqu’en 2015, de Fabian Balthazart, pour la préparation de sa thèse sur la restauration des grands motets de Madin (XVIIe siècle), à l’Université Libre de Bruxelles en collaboration avec la classe d’écritures approfondies du compositeur belge Jean-Pierre Deleuze au conservatoire de Mons (Arts) et, jusqu’en 2016, de Niels Berentsen pour la préparation de sa thèse sur le contrepoint improvisé au Moyen âge, dans le cadre du programme DocARTES de l’université de Leiden (Pays-bas) et de l’Orpheus Instituut de Gand. Depuis de nombreuses années, il participe, en tant que conseiller musical, aux enregistrements de l’Ensemble Musica Nova dirigé par Lucien Kandel (Messe de Notre Dame de Guillaume de Machaut, Missa cuiusvis toni et Missa prolationum de Johannes Ockeghem, Chansons de Josquin des Prez).
Il est intervenu dans diverses institutions telles que le Centre de Musique Médiévale de Paris, l’Orpheus Instituut de Gand, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris ou l’Abbaye de Royaumont et est régulièrement invité comme conférencier par la Biennal International Conference on Baroque Music (Manchester, 2004 ; Southampton, 2012 ; Canterbury, 2016).
