Michèle Finck est ancienne élève de l’ENS (Ulm-Sèvres) et lauréate de la fondation Thiers. Elle a consacré sa thèse à la Sorbonne à l’œuvre d’Yves Bonnefoy et son HDR (toujours à la Sorbonne) aux relations entre poésie et musique. Elle enseigne à l’université de Strasbourg depuis 1987 et parallèlement se consacre à son œuvre poétique. Elle a publié quatre livres de poèmes : L’Ouïe éblouie (Voix d’encre, 2007) ; Balbuciendo (Arfuyen, 2012) ; La Troisième main (Arfuyen, 2015, Prix Louise Labé) ; Connaissance par les larmes (Arfuyen, 2017 Prix Max Jacob 2018). Elle a publié une vingtaine de livres d’artistes. Elle a publié également des essais sur la poésie contemporaine (Yves Bonnefoy, le simple et le sens, Corti, 1989, réédition Corti, 2015) et sur le dialogue entre la poésie européenne et les arts : Poésie et danse à l’époque moderne, Corps provisoire (Armand Colin, 1992), Poésie moderne et musique, ‘vorrei e non vorrei’ (Champion, 2004), Giacometti et les poètes : « Si tu veux voir, écoute » (Hermann, 2012), Epiphanies musicales en poésie moderne de Rilke à Bonnefoy, Le musicien panseur, Champion, 2014). Elle est aussi l’auteur du scénario et assistante à la réalisation pour le film de Laury Granier La momie à mi-mots (avec Carolyn Carlson, premier rôle, Jean Rouch, Philippe Léotard), 1996. Elle a écrit également un livret-poème, Poésie Hazar Résistance, pour l’opératorio de Gualtiero Dazzi Boulevard de la Dordogne (2019). Un numéro spécial de la revue de poésie contemporaine Nu(e) sera consacré en 2019 à son œuvre poétique.