9.I.3. La musique d’Anouar Brahem dans les films Halfaouine de Férid Boughdir (1990) et Les silences du Palais de Moufida Tlatli (1994) Soumaya Gharbi - 30 juin 2017, 12h00-12h30, salle 3206

Sommaire

Le 30 juin 2017
de 12h00 à 12h30

Le Patio (université de Strasbourg)
22 rue René Descartes, 67000 Strasbourg
salle 3206

Séance - Constructing Meaning, Constructing Identity: Classical Topics and Schemata, Musorgsky's 'Pictures at an Exhibition', and Brahem's Film Music

Pré-acte / Acte

Auteur : Soumaya Gharbi

     Notre analyse s’appuie sur les personnages principaux, Alia dans « les silences du palais » et Noura dans « Halfaouin » et pas sur le schéma de la courbe dramatique. La présence de l’instrument ‘Oud’ dans ces deux cas est en liaison avec le compositeur étant luthiste. L’approche analytique se basera sur l’aspect identitaire et fonctionnel. Dans « Les silences du Palais » la musique empruntée est dominante. La musique dites de « variété » de Oum Kalthoum et de Saliha rajoutée à celle d’Anouar Brahem de son album « Barzakh » et « conte de l’incroyable amour » est capable de remplir des fonctions parallèles, elle facilite les connotations historiques et contextuelles que renferme chaque morceau. Ces musiques sont reconstituées par le spectateur suivant son niveau culturel. Les connotations sont comprises selon le contexte historique, culturel et géographique dans lequel se situe l’histoire. Dans « Halfaouine », il ya  prédominance de musique originale, présentée comme un genre particulier, n’est pas un ornement. Elle est le support principal de la signification de scène qui par  juxtaposition à l’image cinématographique, apparait comme atmosphère, renforçant l’indentification spatio-temporelle du film. Empruntée ou originale, le cinéma s’accommode de la musique pour une valorisation et une mise en relief d’une culture précise. Ces études de cas qui ont marqué l’histoire cinématographique tunisienne par leurs musiques devenues gravées dans la mémoire collective, sont considérées comme référence. Les variations utilisées par Anouar Brahem accentuent la « Tunisianité » de ces films.

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