En bref
Du 28 au 29 septembre 2023
de 14h00 à 18h00 (28 septembre)
de 9h00 à 12h30 (29 septembre)
Misha (Université de Strasbourg)
5 allée du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg
salle Table ronde
Tram C/E/F arrêt Observatoire
visio-conférence possible
le 28 septembre
le 29 septembre
Entrée libre
Journée organisée par Anna BARSEGHIAN, Stefan KRISTENSEN et Federico LEONI avec le soutien du CREAA, de l'ACCRA, d'Utopiana (Suisse) et de l'Università degli Studi di Verona (Italie), dans le cadre du groupe de travail « La résonance des rythmes ».
Cette journée d’études constitue le deuxième volet d'un cycle de réflexions et d'expériences consacré aux dispositifs de guérison, à la croisée entre art, anthropologie et psychanalyse. Après la journée d'étude « La machine de la guérison » (Université de Vérone, mai 2022) et avant l’événement Mille Ecologies, avec l’artiste Anna Marziano (Association Utopiana, Genève, 2024), ce volet se concentre sur les démarches artistiques qui, depuis les expériences fondatrices de Lygia Clark jusqu’aux propositions écoféministes actuelles, élaborent des rituels à visées thérapeutiques, dans les marges ou au sein même du système de l’art contemporain.
Les pratiques artistiques contemporaines s’affranchissent de plus en plus du cadre des institutions de l’art, et retrouve par conséquent une puissance qui était masquée et affaiblie par les institutions de l’art, du moins en Occident : une puissance thérapeutique, performative, transformative. C’est pour explorer les enjeux de ces nouvelles puissances que nous réunissons des artistes et des théoriciens qui se situent à la lisière de l’art et des pratiques de soin. En réactivant ou en reconfigurant des gestes populaires ancestraux combinant indistinctement finalités thérapeutique et spirituelle, quels types de mises en forme ces explorations artistiques contribuent-elles à produire? Dans le contexte occidental, cela suppose une réactivation de gestes souvent enfouis sous la répression séculaire des sagesses traditionnelles et sous la normalisation institutionnelle. On s’intéressera en particulier aux modes de mise en relation et de liens activés par les artistes, au rôle endossé par ces dernier·es et aux effets produits par leurs gestes, notamment d’un point de vue perceptif et sensoriel, dans le cadre d’une reconfiguration éthique et écologique des paradigmes de l’art.
